Au regard de la résolution des Nations Unies A/77/L.60 Du 18 Avril 2023, l’économie sociale
et solidaire apparaît aujourd’hui comme le modèle socioéconomique le plus adapté à
l’atteinte des Objectifs de Développement Durable de l’ONU d’ici 2030. L’accueil pour la
première fois, du Forum GSEF en 2023 à Dakar au Sénégal, a été un événement
exceptionnel de reconnaissance internationale de la place de l’ESS dans le mode de vie
des africains l’ÉSS sur ce continent. L’économie sociale et solidaire est en effet présente
partout dans le monde, et partout elle démontre sa capacité de transformation positive de
l’ensemble de nos sociétés et de nos territoires. Chaque nouveau Forum nous rappelle que
la puissance de l’ÉSS réside à la fois dans sa grande unité et sa grande diversité. Sa diversité
la rend riche d’innovations et d’expérimentations dans le respect des cultures et des
identités locales, toujours dans l’objectif d’aboutir à plus de démocratie et de justice sociale.
Nous ne sommes pas toutes et tous en position d’égalité face au modèle économique
dominant, il y a des gagnantes et des gagnants, mais il y a surtout des perdantes et des
perdants. Les jeunes, les femmes, les personnes des économies informelles (agriculture,
pêcheurs, artisans, commerçants…) sont les principales victimes de la mondialisation néolibérale.
L’économie sociale et solidaire, proposant un modèle économique fondé sur la
coopération et l’ancrage territorial, sur la primauté des personnes et de la nature sur les
profits, représente un moyen fort d’inverser ces cycles néfastes et de corriger les disparités
sociales et territoriales.
Dakar 2023 a été la première grande échéance internationale post-résolution de l’ONU. Ce
Forum a permis d’incarner la résolution et de bâtir ensemble une nouvelle feuille de route.
Il devrait aussi permettre d’impulser le développement de politiques structurantes dans les
territoires au service de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable.
Le Forum africain, sous le couvert de la résilience, se déroulera dans un
contexte où la recherche de solutions plurielles à une sortie des crises
successives que le monde a traversées depuis plusieurs années, est
d’actualité. C’est aussi dans un contexte de montée en puissance de
cette alternative que les éléments ci-dessous justifient à suffisance, à
savoir :
• La résolution des Nations Unies spécifiant que l’économie sociale et
solidaire contribue à l’atteinte des ODD.
• La stratégie africaine pour la promotion de l’économie sociale et
solidaire en cours d’élaboration au niveau de l’union africaine.
• L’élaboration en cours de cadres juridiques dans plusieurs pays africains,
tels la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Gabon…, et l’existence effective de
lois dans certains autres pays tels que le Cameroun, le Sénégal, le Cap
vert, etc.
• La première édition, en terre africaine, du Forum Mondial de l’Économie
Sociale et Solidaire (du 01 au 06 mai 2023 à Dakar, Sénégal) dont le
succès a démontré le riche potentiel du continent pour exploiter cette
voie alternative de développement d’une économie qui se veut
transformatrice aux plans social et écologique.
• La forte mobilisation des jeunes et des femmes lors du forum mondial de
Dakar.
• La décision, lors de la rencontre des femmes d’Afrique de l’Ouest et du
Centre, de se donner la main pour s’engager dans des échanges
commerciaux afin de juguler l’inflation galopante dans les pays
d’Afrique.
• La décision prise par les participants d’organiser la première édition du
Forum Africain de l’ÉSS fera converger les initiatives prises par les divers
pays du continent et favorisera la mise en commun de modèles
développés en fonction des spécificités des sous-Régions ou des pays.
Le Cameroun, souvent appelé « Afrique en miniature » à cause de sa diversité,
s’étend depuis la zone sahélienne au Nord jusqu’à la forêt équatoriale au sud
en passant par les grands espaces de savane. Le pays partage ses frontières
avec six pays, dont 1 690 km avec le Nigeria, 1 094 km avec le Tchad, 797 km
avec la République centrafricaine, 523 km avec la république du Congo,
298 km avec le Gabon et 189 km avec la Guinée équatoriale. C’est à Yaoundé,
la capitale politique, la « ville aux sept collines/montagnes », que le forum va
se dérouler. Elle est la ville la plus peuplée (environ trois millions d’habitants) de
cet État et de la zone CEMAC (communauté économique de l’Afrique
centrale). Yaoundé abrite la plupart des institutions nationales et
internationales.
La ville est située au sud de la région du Centre, son climat tropical de savane
est caractérisé par de nombreux mois de fortes pluies. Le climat de Yaoundé
est tropical, bien que tempéré par l’altitude, la température moyenne du mois
le plus froid (août) est de 23,2 °C, celle du mois le plus chaud (février) est de
25,8 °C.
Le premier forum se tiendra au Palais des Congrès de Yaoundé, bâti au sommet
du mont Akomnyada (une des sept collines entourant la ville) sur une surface
totale d’environ 180.000 m2, comporte de nombreuses salles réparties sur 6
étages. Il abrite des conférences, colloques, séminaires, ateliers et expositions
culturelles.
Ou?
Le Cameroun, souvent appelé « Afrique en miniature » à cause de sa diversité, s’étend depuis la zone sahélienne au Nord jusqu’à la forêt équatoriale au sud en passant par les grands espaces de savane. Le pays partage ses frontières avec six pays, dont 1 690 km avec le Nigeria, 1 094 km avec le Tchad, 797 km avec la République centrafricaine, 523 km avec la république du Congo, 298 km avec le Gabon et 189 km avec la Guinée équatoriale. C’est à Yaoundé, la capitale politique, la « ville aux sept collines/montagnes », que le forum va se dérouler. Elle est la ville la plus peuplée (environ trois millions d’habitants) de cet État et de la zone CEMAC (communauté économique de l’Afrique centrale). Yaoundé abrite la plupart des institutions nationales et internationales. La ville est située au sud de la région du Centre, son climat tropical de savane est caractérisé par de nombreux mois de fortes pluies. Le climat de Yaoundé est tropical, bien que tempéré par l’altitude, la température moyenne du mois le plus froid (août) est de 23,2 °C, celle du mois le plus chaud (février) est de 25,8 °C. Le premier forum se tiendra au Palais des Congrès de Yaoundé, bâti au sommet du mont Akomnyada (une des sept collines entourant la ville) sur une surface totale d’environ 180.000 m2, comporte de nombreuses salles réparties sur 6 étages. Il abrite des conférences, colloques, séminaires, ateliers et expositions culturelles.
QUAND ?
Les recommandations 3 et 4 du Forum de Dakar proposent la valorisation d’une économie sociale et solidaire coconstruite dans les territoires par les populations locales elles-mêmes, et le renforcement de l’économie collective comme moyen privilégié d’améliorer la condition des personnes aux prises avec des situations précaires et informelles. Lors de ce Forum, il est apparu important pour les ressortissantes et ressortissants de plusieurs pays venus des différentes régions d’Afrique de ne pas attendre la prochaine édition à Bordeaux en 2025, mais d’engager une réflexion post résolution et post-Dakar, pour que la dynamique née pendant ces rencontres ne retombe pas. L’objectif est également que les acteurs et les États africains se dotent eux-aussi d’une feuille de route pour la construction de l’économie sociale et solidaire depuis les territoires, leurs permettant ainsi d’avoir des écosystèmes propices à l’entrepreneuriat collectif. Le forum africain de Yaoundé se tiendra du 29 mai au 1er juin 2024. Il réunira des actrices et acteurs, toutes les parties-prenantes de l’Afrique, qui s’activent pour que l’ÉSS soit une réalité transformatrice de l’économie libérale. Ce premier Forum africain sera également un moment pour une concertation avec des acteurs de l’ÉSS d’autres continents.
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